La justice australienne blanchit un pirate de Playstation

L’histoire se déroule à Sidney. Un revendeur de consoles du nom de Eddy Stevens installait et vendait des Playstation modifiées par des puces « modchips ». Une manipulation qui permet de lire les jeux copiés ou importés

Seulement, le géant japonais s’est retourné contre lui. Et cela fait quatre ans que Sony essaye de faire condamner ce revendeur. Il faut dire que le groupe se sent particulièrement menacé par le piratage.

Et pourtant, à la surprise générale, après un jugement de fonds et un appel, la justice australienne a finalement rejeté la demande de Sony de condamner Eddy Stevens. Comme le précise le site « L’atelier.fr » : « Le format des jeux de Playstation n’est pas le même partout dans le monde. Il dépend du standard du système de télévision utilisé dans le pays (NTSC aux États-Unis, PAL en Australie). » Conséquence pour les joueurs australiens, ils ne peuvent pas lire les jeux venus des États-Unis sauf si l’on pirate le code de façon à les « dézoner ». La justice australienne a pris en compte cette restriction qui s’impose aux amateurs de la Playstation en Australie. Dans son verdict, elle explique que les « modchips » permettent au consommateur australien de jouir d’une concurrence plus équitable. L’objectif de ces « modchips » n’étant pas de contourner le copyright australien la justice australienne ne veut pas les considérer comme illégaux. « C’est une sacrée victoire pour le consommateur », a commenté Eddy Stevens.