L’APEC simplifie et fluidifie son SI avec Informatica

L’APEC a mené un grand chantier de simplification et de fluidification de son SI. L’association a choisi Informatica pour l’accompagner.

L’association pour l’emploi des cadres (APEC) est une vieille dame. Elle est née en 1966, mais la partie informatique est plus récente. Par exemple, le site apec.fr date de 1998. Mais au fil du temps, « le SI s’est sédimenté en plusieurs couches qui fonctionnaient bien, mais rendait le tout complexe », assure Bruno Lamard, DSI de l’APEC. Et de préciser : « Il y avait notamment des interférences avec la base de données. »

Refondre le cœur métier du SI

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Bruno Lamard, DSI de l’APEC
Le dirigeant a donc pris son bâton de pèlerin et s’est mis en quête de « refondre le cœur métier du SI pour le simplifier et le fluidifier ». Pour débuter, les équipes de Bruno Lamard ont mené un inventaire pour connaître l’état des lieux et les besoins. Ensuite, une mission a été confiée à Accenture sur une cible et leur retour a montré une fragmentation dans la base de données sur une architecture n tiers, « on en trouvait un peu partout », assure le DSI. En conséquence, la décision de refondre le SI a été prise.

Elle devait répondre à 4 axes : simplification du système de données, la mise en place d’un seul bus de services en Rest, un CMS de nouvelle génération (Jahia Digital Factory) pour le site apec.fr et intégration plus fluide entre le SI et Salesforce. Pour l’ensemble de ces chantiers, l’association a donc mené des appels d’offres. « Au dernier tour, il ne restait plus que 2 compétiteurs. Nous souhaitions une projection sur 5 ans notamment sur les questions de licences », se remémore Bruno Lamard. Si les 2 candidats ont proposé des offres compétitives, de l’aveu même du dirigeant, le choix s’est porté sur Informatica.

Informatica en appui sur les flux de données

Avant d’entamer sa mue, l’APEC a refondu sa base de données. L’association est restée sur Oracle en basculant d’abord une cible avant de l’étendre à l’ensemble des sites. « Nous avions les compétences en interne », souligne Bruno Lamard. Une fois ce travail réalisé, l’APEC a utilisé plusieurs solutions de l’éditeur américain. En premier lieu, il s’est appuyé sur Power Center pour remplacer son ancien ETL avec la migration de plusieurs milliers d’objets. Une migration facile assure le DSI, avec une pointe d’originalité. « Il y a beaucoup de connexions avec Salesforce via des API, mais pour se connecter depuis l’extérieur, cela demande des développements spécifiques. » Pour cela, « il existe un connecteur chez Informatica Cloud où le spécifique est déporté dans le Cloud et la donnée est traitée sans passer par une API ». Cette synchronisation entre les données Salesforce et le SI est répliquée en local.

Pour la remontée des flux, « nous avons utilisé la solution Change Data Capture d’Informatica qui permet de récupérer les changements de la base de données et Power Center pour mettre les données dans Salesforce ».  Bruno Lamard précise que « l’ensemble des flux doit basculer sur le Cloud Informatica, car les API spécifiques coûtent cher. C’est un projet pour 2017 ».

Réduction du nombre de serveurs

Avant de basculer en réel, la DSI avait réalisé 3 bascules à blanc. Le projet est maintenant mature et le responsable IT confirme les bénéfices de cette évolution du SI. « Nous sommes aujourd’hui avec une architecture n tiers unifiée performante et robuste, tout en assurant une haute disponibilité. »  Ce toilettage a eu également un impact sur l’empreinte technologique de l’association. « Il y a eu une réduction du nombre de serveurs aussi bien sur l’applicatif que sur la base de données. Avant nous étions sur 12 fermes en front-end pour nous retrouver aujourd’hui avec seulement 3 fermes », constate Bruno Lamard.

Sur les évolutions à venir, le DSI note la généralisation de la gestion des remontées de données citée précédemment. La rénovation du cœur du SI devrait être complète dans le courant 2017. Un travail favorisant « le développement de nouvelles offres à destination des entreprises », conclut Bruno Lamard.

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Crédit photo : Julien Daniel