Avec ses nouveaux NAS, Buffalo renforce la sécurité des données

NAS Buffalo TeraStation 5600

Buffalo enrichit sa gamme TeraStation avec des NAS de 6 et 8 baies, vantés pour leur fiabilité ainsi que leur évolutivité matérielle, et pensés pour satisfaire les besoins des PME dont les effectifs avoisinent la centaine de collaborateurs.

Nouveau venus dans l’arsenal de Buffalo, les TeraStation 5600 et 5800, dont les capacités maximales de stockage s’échelonnent jusqu’à 32 To, se destinent préférentiellement aux PME dont les effectifs se comptent en centaines de salariés.

Un cœur de cible bien défini pour ces NAS qui reprennent le design de leurs aînés, en l’occurrence les TeraStation 5200 et 5400. Mais la comparaison s’arrête là. Certes, l’architecture Intel Atom est toujours de mise, mais le processeur D2550 à 1,86 GHz s’efface pour laisser place à un D2700 bicœur, cadencé à 2,13 GHz. En outre, les modèles 5600 et 5800 embarquent respectivement 6 et 8 baies de stockage.

En dépit du bridage de l’interface SATA à 3 Gbit/s théoriques, demeure une promesse évocatrice : celle d’assurer une continuité d’activité en cas de force majeure. À cet égard, l’on note une des configurations en RAID 0, 1, 5 ,6 et 10, mais aussi 50 et 51, combinaisons des précédentes et compromis avéré entre fiabilité et rapidité de la sauvegarde, notamment en termes de reconstruction des partitions, une tâche des plus chronophage.

La fiabilité avant tout

Dans cette lignée, les disques sont amovibles à chaud (fonction “hot swap”) et la prise en charge du “failover” (reprise en cas de panne) s’applique au-delà des deux interfaces Gigabit Ethernet : ainsi, toute défaillance d’une TeraStation entraîne une prise de relais des autres unités présentes sur le réseau, avec des données prêtes à l’emploi car répliquées par avance. Quant au protocole iSCSI, encapsulé dans la pile TCP/IP, il permet l’adressage direct des volumes de stockage comme s’il s’agissait de disques locaux.

Les opérations d’initialisation, de copie, de paramétrage pourront faire l’objet d’un contrôle visuel direct via l’écran LCD intégré en façade. Une plus-value appréciable, tant Buffalo semble jouer l’alignement sur la concurrence en d’autres termes. Ainsi, les TeraStation peuvent faire office de serveurs d’impression, de clients BitTorrent, voire de centrales de vidéosurveillance, avec quelque 180 modèles de caméras IP pris en charge. Passé la fonction serveur multimédia par DLNA, la sauvegarde cloud peut s’effectuer via l’outil NovaBACKUP ou vers la plate-forme S3, composante des Amazon Web Services.

L’évolutivité prévaut

Des applicatifs mobiles WebAccess pour iOS et Android sont disponibles pour contrôler le tout à distance et assurer un réglage fin des politiques d’accès au niveau utilisateur, avec en prime un blocage automatique des adresses IP indésirables et un cryptage des transmissions en AES-256.

Les 5 ports USB répartis sur l’avant et l’arrière du châssis ouvrent un peu plus l’ensemble au monde extérieur, mais Buffalo cantonne essentiellement ses visées au stockage, loin du concept de microserveur polyvalent que prône notamment Synology.

Ainsi, l’évolutivité matérielle et la stabilité priment sur la solidité de l’écosystème logiciel. Une garantie de trois ans s’appliquera tout de même sur toutes les versions du produit, y compris pour les disques durs fournis en standard.

Avec des prix TTC échelonnés entre 1602 euros TTC pour une TeraStation 5600 à 6 To et 4520 euros TTC pour une 5800 à 32 To, l’alignement tarifaire prévaut, notamment vis-à-vis du TS-879, un 8 baies signé QNAP et affiché aux alentours des 3500 euros TTC chez les revendeurs en ligne, pour une configuration à 24 To. Chez Synology, l’équivalent est le DS1812+, que MacWay propose à 2699 euros TTC, toujours en 24 To.