Datasphere, SAP a-t-il trouvé la bonne recette de data fabric ?

SAP Datasphere

SAP ouvre la voie à la marque Datasphere. Quel en est le socle technologique ?

Ne dites plus Data Warehouse Cloud, mais Datasphere. Il en est officiellement ainsi depuis le 8 mars au catalogue de SAP.

Ce changement de marque s’assortit de quelques évolutions technologiques touchant au catalogage, à la réplication et à la modélisation des données. Il s’accompagne surtout d’une promesse : poser les fondations d’une data fabric.

Le terme n’est pas – et de loin – nouveau dans la communication de SAP. L’éditeur allemand l’emploie notamment pour présenter son hub d’intégration Data Intelligence Cloud, « fondation solide pour votre data fabric ».

Il se trouve que ce produit est à la base de Datasphere ; en combinaison, donc, avec Data Warehouse Cloud, dont l’ensemble des capacités sont reprises.

Datasphere fonctionnement

Pour englober les applications externes à son écosystème logiciel, SAP va s’appuyer sur des partenariats. Quatre fournisseurs sont pour le moment officiellement dans la boucle :

Collibra, pour faire la connexion avec ses catalogues de données
Confluent, pour intégrer des flux des données
Databricks, pour faire le pont avec son lakehouse
DataRobot, pour une jonction bidirectionnelle avec sa plate-forme DSML

Ces passerelles impliquent des formats ouverts de type Delta ou Iceberg. Elles doivent permettre, sur le principe de la data fabric, de pouvoir exploiter les données dans leur contexte, en s’aidant de la couche sémantique du data warehouse SAP.

Illustration principale © putilov_denis – Adobe Stock