DSI de l’État : Nadi Bou Hanna prend le relais d’Henri Verdier à la Dinsic

Nadi Bou Hanna, cofondateur d’Adminext et spécialiste des systèmes d’information publics, a été nommé directeur du numérique de l’État. Henri Verdier, son prédécesseur à ce poste, est promu ambassadeur du numérique pour la France.

Le secrétaire d’État chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, s’est félicité mercredi de la nomination de Nadi Bou Hanna aux commandes de la DSI de l’État (la Dinsic, Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication).

Ingénieur des mines, Nadi Bou Hanna (en photo) a débuté sa carrière en 1996 dans la haute fonction publique. Il fut successivement responsable du bureau en charge des télécommunications autonomes du ministère des Affaires étrangères, chef de mission à la direction générale des douanes. Puis, DSI adjoint au Quai d’Orsay.

En 2007, il a cofondé avec Nicolas de Snoeck Adminext, une société de conseil et d’édition de plateformes logicielles. L’entreprise, que Nadi Bou Hanna dirige jusqu’ici, propose différents services aux administrations publiques (6Tzen) et aux TPE/PME (Workibox).

Nadi Bou Hanna prendra ses nouvelles fonctions à compter du 10 décembre 2018. Son prédécesseur, Henri Verdier, a été nommé ambassadeur du numérique en remplacement de David Martinon. Il s’agit de porter à l’international la vision de la France dans ce domaine. Une stratégie qui vise à placer les technologies « au service des humains ».

Intelligence artificielle, cybersécurité et blockchain sont notamment concernées.

Fédérer les talents

De son côté, Côme Berbain a été promu directeur des technologies de l’État. Il était jusqu’ici conseiller transformation et sécurité IT au cabinet de Mounir Mahjoubi. Le secrétaire d’État promeut ces changements. Parallèlement, il a confirmé l’intention de fédérer au sein d’un réseau social (« Tech.gouv ») agents et talents du numérique.

Pour Mounir Mahjoubi, il s’agit de diffuser la culture numérique dans les ministères, les administrations et les collectivités. Et, de faire preuve d’une approche agile pour simplifier l’accès des administrés aux services publics. Pour oeuvrer à « l’État numérique de demain ».