Slack monte en puissance sur son offre Enterprise Grid proposée aux grandes entreprises (entre 500 et 500 000 salariés) qui s’enrichit de la fonctionnalité  « shared channels », qui permettent de créer des espaces partagées entre des espaces de discussion différents.

En clair, des employés d’une entreprise A pourront communiquer avec des employés d’une entreprise B à l’intérieur de Slack, mais dans un espace commun, sans que les salariés de l’entreprise A puissent accéder à l’espace de l’entreprise B. Et vice versa.

Le mois dernier,  c’est la sécurité de Enterprise Grid qui était renforcée avec l’arrivée de Slack Enterprise Key Management (EKM) qui  ajoute une couche de cryptage supplémentaire.

Slack renforce les lien avec les emails

Autre nouveauté, qui concerne tous les utilisateurs :  la création d’un lien entre Slack et les emails.

Si un utilisateur n’est pas sur Slack, il pourra être informé d’une discussion via email. Il suffit de la mentionner pour que Slack envoie le message par email, de la même manière que Slack envoie un message à une personne qui est mentionnée dans un channel. 

Slack précise que ce lien est pour l’instant unilatéral, et que la personne qui reçoit le message ne pourra pas y répondre, et devra donc forcément rejoindre Slack pour participer à la discussion.

A terme, l’éditeur prévoit qu’il sera possible de répondre par email à des messages postés sur Slack. 

Faire face à la concurrence de Teams 

Face à la montée en puissance de Teams, l'intégration renforcée avec Outlook et OneDrive est une piste de développement majeure compte tenu de la forte empreinte de Microsoft dans le domaine de la bureautique.

Pour la première fois en janvier, la solution de travail collaboratif a annoncé le nombre de ses clients payants ( versus le nombre d’équipes payantes ) : 85 000, soit une augmentation de 50 % sur un an. 

Lancée début 2017, Enterprise Grid  a semble-t-il rencontrée son marché puisque Slack revendique 65 des 100 entreprises du Fortune 100 parmi ses clients.

Slack a déposé un dossier d’introduction à la Bourse  de New-York. Depuis sa création en 2013, la start-up a multiplié les levées de fonds : pas moins de 10 opérations pour un montant total de 1,2 milliards $ . Sa dernière opération d’un montant de 427 millions $, en août dernier, la valorisait un peu plus de 7 milliards $.