Gestion du portefeuille applicatif ou APM: quelle visibilité? Avec quels outils?

Quel est l’intérêt d’avoir une visibilité de son parc applicatif, au même titre que son parc « hardware »? On parle de solutions APM. Avec ‘P’ pour « portefeuille », « parc » ou « performances »?  La nuance est-elle grande?

Parmi la pléthore des sigles que véhicules l’univers IT, celui d’APM soulève effectivement question. Il s’agit bien des applications. Mais entre le suivi du parc et le monitoring des performances, les solutions diffèrent, les éditeurs ne se confondent pas.

Que dit le Gartner, par exemple?

“ L’analyse du parc applicatif d’une entreprise peut aider à maintenir une cohérence entre son organisation informatique et les impératifs du marché. Les entreprises qui n’y ont pas recours risquent de perdre des occasions

de faire connaître la valeur de leur informatique, voire de mettre les performances de l’entreprise en péril. ”

Un fait est certain: au fil des années, les entreprises accumulent de nouveaux logiciels, qu’ils soient spécialisés et dédiés à des fonctions « métier » particulières, ou qu’ils soient bureautiques, généralisés et utiles par exemple pour accéder aux contenux sur le Web, dans les process de recherche en ligne, de conversion de formats, etc.

Avec le temps, force est de constater que les serveurs accumulent ainsi un patrimoine ou capital applicatif qui pèse de plus en plus. Et cet état de fait présente un revers: on finit par ne plus savoir ce qui existe. On ignore ce qui fonctionne effectivement, et, pire parfois, on paie des licences ou de la maintenance sur des logiciels qui ne servent pas ou quasiment pas…

Ce n’est pas aussi rare qu’on le croit. Les éditeurs qui proposent des solutions dites APM (Application portfolio management) – comme ASG, IBM, Speedware…- constatent que dans beaucoup d’entreprises on a une visibilité restreinte ou incomplète de l’existant applicatif.

En clair: avant même de parler de performances, il est logique de savoir d’abord savoir ce que l’on a en portefeuille.

Avec des outils de gestion du parc de PC (comme chez PS-Soft, par exemple), il est vrai que l’on a la possibilité de recenser les licences logicielles-leurs références, leur versionning – voire de détecter les copies pirates ou non référencées – mais jusqu’où a-t-on cette visibilité? Jusque dans les serveurs ? sur les machines virtuelles?

En pratique, le patrimoine applicatif est très souvent fragmentaire et disparate. Après analyse, on constate aussi des redondances. Aussi avant même de commencer à se lancer dans une évaluation des applications, il faut commencer par le tour du propriétaire.

C’est là qu’interviennent les solutions de management des applications ou APM, avec « p » pour portefeuille ou parc, avant de parler de performances.

Certes pour valider la rentabilité des investissements logiciels, on s’intéressera aussi à leur efficacité et, donc, à leurs performances. Mais au préalable, il faut recenser, et de façon régulière, ce qui constitue le parc existant. Le point sur les coûts de maintenance, par exemple, en dépend directement.

Votre avis nous intéresse…

A l’occasion d’une conférence en direct sur Internet, portant sur ces solutions d’APM, tous ceux qui veulent y assister sont invités à formuler leurs questions et observations, suggestions. Le mardi 17 novembre prochain, une table-ronde « live », organisée avec un consultant et l’éditeur ASG Software Solutions, permettra de faire un point sur les gains à attendre d’une démarche ‘APM’ : analyse d’impact, réduction des coûts de maintenance, aide à la prise de décisions Ce sera l’occasion d’examiner les bénéfices d’une approche « outillée » (cartographie logicielle) Renseignements, inscription: ici