IBM virtualise à tout va pour Roland-Garros

Fort de son partenariat avec la FFT, IBM a encore renforcé l’infrastructure dédiée à Roland-Garros. Le cloud et la virtualisation sont évidemment de la partie.

Alors qu’en février dernier IBM renouvelait pour 3 ans le partenariat qui le lie depuis 25 ans à la Fédération Française de Tennis, Big Blue a mis son infrastructure dédiée au tournois de Roland-Garros 2010 à l’heure du Green IT. Une évolution technologique qui passe essentiellement par une opération de virtualisation de l’infrastructure.

Le nouveau centre de données d’IBM dédié au tournoi international de tennis a poursuivi un mouvement de consolidation matériel initié en 2008. A l’époque, les technologies de virtualisation réduisait à 9 les 60 serveurs jusqu’alors utilisés pour traiter les informations de la compétition et assurer le support du site web. En 2009, les 9 serveurs Power5 étaient remplacés par 6 serveurs Power6.

Cette année, la consolisation de serveurs, commutateurs et pare-feux permet de réduire de 54% la surface d’occupation au sol et la consommation énergétique de 38% par rapport à 2009. Concrètement, les applications de stockage, les couches réseau et la sécurité ont été virtualisées. Une solution qui permet d’optimiser la consommation énergétique mais renforce également l’efficacité générale.

La virtualisation a ainsi permis de décolérer les applications et la sécurité de leur environnement. « Par exemple, pour ajouter une application, il fallait auparavant se procurer un serveur, l’installer, le configurer, etc… ce qui demande du temps et des moyens financiers. Désormais, il est très simple d’ajouter une charge de travail à l’infrastructure de Roland-Garros en offrant la flexibilité recherchée, sans pour autant sacrifier la résilience », illustre IBM. Autrement dit, Big Blue a placé l’infrastructure informatique de Roland-Garros entièrement dans le cloud.

Résultat, alors que, pour des raisons de sécurité face à l’éventuel charge de travail à soutenir, il fallait dimensionner à 200% la solution (grosso modo, un système redondant complet), le choix de la virtusalisation ne requière aujourd’hui que 150% des ressouces nécessaires répartie sur 3 sites distincts. Avec les économies de coûts de gestion qui vont avec.

Qu’on se figure: Roland-Garros c’est plus de 460 000 spectateurs sur deux semaines (et autant de tickets à gérer), la gestion des informations à diffuser aux médias (2,2 millions de spectateurs sur France 2 les après-midi de la 2e semaine) et, surtout, 9,4 millions d’internautes connectés tout au long du tournoi et 48 millions de visites en 15 jours en 2009 (contre 6,3 millions et 35 millions respectivement en 2008). Un trafic cent fois plus dense que le reste de l’année. Pas question que le serveur web se rende indisponible alors que le tournoi entre dans sa phase finale…

Après avoir fait ses preuves à Melbourne pour l’Open d’Australie, le centre de données de Roland-Garros poursuivra son grand chelem aux tournois de Wimbledon et de l’US Open de New York en 2010.

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