Nokia Siemens revendique 100 clients Liquid Core

Plus d’un tiers des opérateurs clients de Nokia Siemens a adopté sa technologie de ressources dynamique Liquid Core. Un signe positif pour l’équipementier qui se recentre sur l’activité réseau mobile.

Succès d’adoption pour la technologie Liquid Core que Nokia Siemens Networks avait présentée en septembre 2011 à l’occasion du Broadband World Forum. Plus de 100 opérateurs, sur les 285 que l’équipementier compte comme clients, ont adopté la nouvelle offre sur cœur de réseau LTE (Long Term Evolution), a annoncé Nokia Siemens en début de semaine.

Rappelons que l’architecture Liquid Core vise à configurer la plate-forme afin qu’elle puisse répondre à des besoins ponctuels de hausse de trafic en redistribuant dynamiquement les ressources du réseau. GSM/EDGE, HSPA/HSPA+, LTE/LTE-Advanced et même Wifi, celle-ci supporte tous les types de réseaux et, à ce titre, est donc adaptable à l’existant.

Par défaut, Nokia Siemens livre Liquid Core avec ses équipements LTE. Une offre qui, par la réduction de la taille des composants électroniques, permettrait aux clients d’économiser jusqu’à 80 % de la surface au sol et 65 % de la consommation énergétique. Sans, bien sûr, sacrifier la qualité du service de communication. De quoi prévenir l’augmentation de 2600 % du trafic mobile qui, selon l’entreprise germano-finlandaise, va arriver d’ici 2015.

500 millions d’euros perdus par an

Ce cap symbolique de 100 clients ne pourra que renforcer la nouvelle stratégie adoptée par le groupe pour faire face à la pression concurrentielle (notamment depuis l’entrée des chinois Huawei et ZTE sur les marchés occidentaux) qui a amené l’entreprise à mettre en place un plan drastique d’économies assorti de 17 000 départs dans le monde et à se recentrer sur les activités mobiles.

Une stratégie qui vise à mettre en valeur la qualité des produits et services mobiles de Nokia Siemens et à retourner à la rentabilité quitte à perdre des parts de marché. « La part de marché n’est pas un paramètre-clé pour moi. Je ne peux pas gagner ma vie à partir d’une part de marché, déclarait à Reuters Jesper Ovesen. Nous nous orientons vers une gestion sérieuse de la rentabilité. » Nommé en octobre 2011, le nouveau directeur exécutif a reconnu que Nokia Siemens perdait 500 millions d’euros par an de trésorerie nette depuis sa création (en 2007).

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