Télégrammes : Une plate-forme collaborative pour l’IA, Le prix de la 5G chez Qualcomm, Capgemini robotise l’administration britannique

Un jour, comme le Bitcoin, les télégrammes du soir franchiront aussi la barre des 10 000.

Une plate-forme collaborative pour l’IA. Le député LRM et mathématicien Cédric Villani vient de rendre à Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat au Numérique, son rapport d’étape sur l’intelligence artificielle (IA) commandé en septembre. Dans ce rapport, qui n’est donc pas encore public, entend fournir des pistes d’orientations au gouvernement concernant l’approche de l’IA. Les attentes des utilisateurs en est une. C’est dans ce sens que Cedric Villani a annoncé, le lancement, la semaine prochaine, d’une plate-forme qui permettra de recueillir les avis, des experts, responsables d’entreprises et citoyens plus globalement. « Avec l’#IA est né un véritable imaginaire, souvent négatif, qui doit être pris véritablement au sérieux, mais un imaginaire positif doit maintenant pouvoir émerger  », a twitté le scientifique.

Qualcomm affiche ses prix pour la 5G. A l’approche de l’ouverture des premiers réseaux 5G à l’horizon 2019, Qualcomm commence à afficher les prix de ses licences pour l’exploitation de ses technologies radio. Un composant 5G devrait être facturé jusqu’à 16,25 dollars par smartphone, rapporte FierceWireless. Un tarif de référence qui sera modulé en fonction des modules intégrés (purement 5G ou multi-mode 3G/4G/5G) et du volume de commandes. Un coût élevé que Qualcomm justifie par les nombreux développements technologiques induits autour des spécifications de la release 15 de la 3GPP (l’association de standardisation des technologies mobiles). Mais qui n’est pas sans évoquer le conflit qui l’oppose à Apple. Ce dernier accuse le fournisseur de puces pour smartphone de profiter de sa position dominante sur le marché pour surfacturer la distribution de ses produits et réclame un rabais de 1 milliard de dollars. Qualcomm a répliqué en poursuivant Apple en justice. L’arrivée de la 5G ne va visiblement pas calmer les esprits.

Capgemini robotise l’administration britannique. Capgemini vient de remporter un contrat de deux ans avec le Bureau du Cabinet britannique en charge du soutien au Premier ministre et l’ensemble des départements ministériel du gouvernement d’outre Manche. Le groupe français va développer un centre d’excellence dédié à l’automatisation des processus robotiques (Robotic Process Automation Centre of Excellence). Le centre, dores et déjà opérationnel, aidera les différentes corps administratifs du Royaume-Uni à élaborer des plans pour automatiser certaines procédure administratives. L’idée est de fournir des logiciels capables de prendre en charge les tâches répétitives des employés. Déployable en quelques semaines, ces solutions d’automatisation seraient hautement rentables avec des retours sur investissements qui se comptent en mois tout en améliorant le service rendu au public, assure Capgemini. Qui se garde d’évoquer les éventuelles conséquences sur l’emploi dans les services.