Salon 3GSM 2007 : RIM lance le BlackBerry 8800: ni 3G, ni Wi-Fi…

Après le Pearl, RIM laboure à nouveau le marché professionnel avec le 8800

Barcelone – Malgré son archi-domination sur le marché des PDA communicants (20% de part de marché), RIM ne reste pas inactif. Normal, car le groupe canadien est harcelé par la concurrence !

D’un côté, Motorola et Nokia l’attaquent sur le marché entreprise. Le finlandais a d’ailleurs lancé ce lundi un nouveau terminal à clavier spécialisé dans le push e-mail.

De l’autre, Apple a lancé son offensive dans le marché grand public avec son iPhone.

Le fabricant du BlackBerry a donc décidé de contre-attaquer. Pour le ‘mass market’, le groupe a sorti le Pearl il y a quelques mois. Aujourd’hui, à l’occasion du Salon 3GSM, il annonce le 8800, nouveau terminal professionnel.

Plus fin et plus design que ses illustres prédecesseurs, le 8800 est doté d’un clavier complet et tactile, ainsi que du système de navigation trackball de RIM. Il intègre également un GPS (Nokia a également annoncé un mobile GPS intégré), des fonctions multimédia et un slot mémoire extensible microSD.

Le 8800

« Le smartphone BlackBerry 8800 propose une autre combinaison gagnante de services, logiciels et matériels haut de gamme, le tout intégré dans un concept industriel extrêmement élégant », a souligné Mike Lazaridis, président et co-président directeur général chez Research In Motion (RIM).

Ce BlackBerry est EDGE, GPRS, mais ni 3G ni Wi-Fi. Dommage !

Via son GPS intégré, le BlackBerry 8800 peut se localiser et fournir un support prêt à l’emploi pour les applications et services de localisation, dont BlackBerry Maps.

Le BlackBerry 8800 peut fonctionner avec BlackBerry Internet Service; il permet aux utilisateurs de gérer jusqu’à dix comptes e-mails personnels et professionnels supportés, ainsi qu’avec BlackBerry Enterprise Server. Comme les autres Blackberry, il est possible d’installer des applications métiers, de plus en plus prisées par les entreprises.

Disponible, le 8800 devrait être commercialisé autour des 300 dollars (hors subventions).

Avec ce nouveau modèle, RIM entend capitaliser sur son succès. Le canadien semble serein face à une concurrence de plus en plus active. Ainsi, à propos de l’iPhone d’Apple, Jim Balsillie, co-directeur général de la firme, a déclaré : « C’est un acteur de plus dans un marché déjà très encombré qui offre au consommateur une multitude de choix. Mais de là à voir un bouleversement profond en ce qui concerne le BlackBerry, c’est exagéré. »

[A suivre : une interview de Christophe Ducamp, responsables des relations commerciales avec les opérateurs chez RIM].