Une santé de fer pour Apple au premier trimestre

Les excellents résultats d’Apple au 1er trimestre fiscal conforte la stratégie de l’entreprise malgré les soucis de santé de Steve Jobs.

La santé d’Apple est meilleure que celle de son dirigeant. Pour son premier trimestre fiscal (clos le 25 décembre 2010), la firme de Cupertino a publié des résultats excellents, si ce n’est record. A savoir un chiffre d’affaires de 26,74 milliards de dollars en hausse de 71 % par rapport au même trimestre 2009. A 6 milliards, les bénéfices s’envolent (78 %) bien que la marge brute se réduise à 38,5 % contre 40,9 % l’exercice précédent. A noter que l’entreprise réalise l’essentiel de ses ventes (62 %) à l’international.

La vente des iPad a largement contribué au succès de la firme. Apple a vendu 7,33 millions d’ardoises numériques. Soit quasiment autant qu’au cours des deux trimestres précédents (7,46 millions d’unités), remarque ITespresso.fr. Inutile de préciser qu’Apple domine, et de loin, le marché naissant des tablettes. Cependant, la concurrence s’organise et il sera intéressant de voir comment l’iPad 2 se comporte.

Les Mac se sont également bien vendus : 4,13 millions de MacBook et autres iMac, soit une hausse de 23  % en volume. Mais la valeure sûre reste l’iPhone qui, avec 16,24 millions d’unités écoulées au cours du trimestre, explose de 86  %. Seul l’iPod confirme sa perte de vitesse même s’il continue d’écraser la concurrence : 19,4 millions d’unités vendues, en baisse 7 %.

« Nous avons connu un trimestre de Noël exceptionnel, s’est réjouit Steve Jobs par voie de communiqué. « Nous progressons toutes voiles dehors et nous avons encore d’autres belles surprises en préparation pour cette année, dont l’iPhone 4 pour Verizon que les clients attendent avec impatience ».

Globalement, les résultats d’Apple sont très positifs et devraient rassurer le marché face à la seule ombre qui se profile sur la société : les soucis de santé de Steve Jobs qui l’obligent une nouvelle fois à prendre un congé maladie. Une ombre qui pèse sur le cours de l’action d’Apple au Nasdaq et qui a abandonné 2,25 % à 340,65 dollars. Une baisse somme toute limitée qui ne met pas en péril la stratégie immédiate de Cupertino.