Amazon : les « Prime Days » provoquent des grèves
Les 15 et 16 juillet, c’est la foire aux bonnes affaires chez Amazon avec les « Prime Days », réservés aux abonnés Prime.
Une sorte de « Black Friday » au milieu du mois de juillet, et du côté des salariés, ça grogne…
Aux Etats-Unis, ce sont des employés du Minnesota qui ont bloqué des entrepôts et les principaux syndicats, soutenus par des personnalités politiques, ont demandé à boycotter les « Prime Days ».
#PrimeDay is in full swing. @CNBC shares advice on how to get the most from this year’s parade of deals. https://t.co/i64L3C0NOD
— Amazon News (@amazonnews) 15 juillet 2019
Forte mobilisation en Allemagne
En Europe, c’est surtout en Allemagne que les grèves ont été les plus soutenues avec un slogan : « Plus de soldes sur nos revenus ».
Selon le syndicat allemand Verdi, sept sites Amazon ont été touchés par ce mouvement social, notamment dans des villes comme Leipzig et Coblence.
#Streik zum Prime-Day bei #Amazon: Beschäftigte fordern Tarifeinkommen und haben an 7 Standorten die Arbeit niedergelegt, um gegen miese Einkommen zu protestieren. Amazon verweigert seinen Angestellten noch immer einen #Tarifvertrag. Details ? https://t.co/hobMxJ1kqt pic.twitter.com/NRi9UDcamL
— ver.di (@_verdi) 15 juillet 2019
D’autres mouvements, plus modérés, ont été constatés en Espagne et au Royaume-Uni.
Selon Amazon, ces perturbations n’ont pas eu d’impact sur les livraisons.
En France, la mobilisation concerne le site de Lauwin-Planque, dans le nord, avec une faible mobilisation des 2.500 salariés, selon la direction, citée par l’AFP.
Depuis 2013, les syndicats européens d’Amazon, qui ont peiné à se faire reconnaître par la direction, se mobilisent régulièrement, de préférence à l’occasion des journées cruciales en termes de ventes comme les Prime Days et le Black Friday, indique l’agence de presse.