Durabook matérialise l’informatique durcie dans une tablette tout-terrain

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L’informatique durcie se décline sous la forme d’une tablette de 7 pouces ultra-renforcée signée Durabook (groupe Twinhead). Le produit est destiné aux travailleurs amenés à exercer sur le terrain, dans des conditions difficiles.

Sous l’impulsion de Durabook (groupe Twinhead), l’informatique durcie adopte la silhouette d’une tablette renforcée : la T7Q essentiellement destinée aux professionnels nomades amenés à exercer « sur le terrain ».

Ce modèle, qui succède au T7M, intègre une connectivité plus fournie, mais s’inscrit toujours dans une logique de portabilité, avec un gabarit réduit : 1,3 kg, batterie comprise. L’épaisseur du châssis (4 cm environ, quand un iPad mini s’affine à 8 mm) trahit néanmoins un terminal cuirassé, dont la seconde peau est conçue pour résister à de rudes conditions de manipulation.

Il s’agit en l’occurrence d’un composé de magnésium dit « 20 fois plus résistant que le plastique » et gratifié d’une certification IP65, descriptive d’une immunité contre la poussière, mais aussi les jets : le produit est « étanche, mais non submersible« , comme l’explique Durabook. Autre distinction qui va de pair, le standard MIL-STD810G, garant d’une protection contre les vibrations, les chutes d’un mètre et demi de hauteur ainsi que les chocs thermiques (de -20 à 55 degrés Celsius ; taux d’humidité de 5 à 95%).

Une tablette tout-terrain

L’écran à technologie résistive (pas de multitouch) est lui aussi ceint d’un rempart : un revêtement de verre ultra-résistant. Son niveau de luminosité (jusqu’à 500 cd/m²), caractéristique de l’informatique durcie, permet de travailler en extérieur, sur des chantiers, aux abords d’entrepôts, dans les transports, sur des exploitations, etc. Dans cette logique de mobilité, la batterie (5200 mAh, 10 à 12 heures d’autonomie) est amovible à chaud.

Livrée avec Windows 7 Pro, la tablette embarque 2 Go de RAM, un SSD mSATA jusqu’à 128 Go et un processeur Intel Atom. Il peut s’agir d’un modèle N2600 ou N2800. Ce dernier, un composant bicœur, est cadencé à 1,86 GHz et dispose de 1 Mo de mémoire cache de second niveau. Sa gravure en 32 nm (Sandy Bridge) lui confère une enveloppe thermique de 6,5 W, solution graphique Intel GMA 3650 incluse.

Outre la prise en charge de la technologie HyperThreading (passage à 4 cœurs logiques), la protection du terminal et des données revient à une puce TPM 1.2 (module de plate-forme sécurisée), doublée d’un outil de verrouillage du Bios, du traçage via Computrace… et d’un connecteur Kensington. Pas de trace, en revanche, du vPro (administration à distance) et de la virtualisation.

Un produit singulier

L’offre matérielle inclut en standard un capteur d’images de 5 mégapixels doté d’une fonction de géolocalisation automatique des clichés, implémentée à même le micrologiciel de l’appareil. En façade, un pavé numérique physique s’assortit de touches de fonctions et de navigation. Un tour du propriétaire laisse apparaître une interface Ethernet Gigabit.

S’y adjoignent le Bluetooth 4.0, un module GPS et le Wifi 802.11n à 150 Mbit/s. Le modem 3G/4G reste au catalogue des options, au même titre que le lecteur RFID, le scanner de codes-barres, le lecteur de bandes magnétiques, l’extension RS232 et le port ExpressCard.

Le produit est distribué en France par Feeder, qui s’appuie sur un réseau de revendeurs parmi lesquels Rugged France – un spécialiste de l’informatique mobile – et 3GRT, un fournisseur de solutions de géomatique. À partir de 1999 euros HT, le T7Q s’oppose notamment à la série ToughPad de Panasonic, dont le dernier modèle en date, proposé à 2270 euros TTC dans sa configuration de base, est récemment passé à l’Ivy Bridge.

Une vidéo de présentation :

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