IBM France et CentraleSupélec font cause commune

Les ingénieurs de CentraleSupélec et IBM peaufinent leur programme renforcé d’échanges et de coopération recherche.

Alliés de la première heure, CentraleSupélec et IBM France ont négocié un nouvel accord. Leur partenariat vise à renforcer les échanges et la coopération entre l’école d’ingénieurs et la filiale de la multinationale américaine, à travers différents leviers.

Le mentorat, l’immersion professionnelle, les cours développés conjointement et les activités de recherche et de co-innovation en font partie. Différents publics sont concernés : les éléves, le corps enseignant et la direction de l’école, du côté de Supélec.

Chez Big Blue, les équipes d’IBM France Lab, le centre R&D du groupe basé sur le site de Saclay, sont impliquées notamment. Les thématiques associées à la science des données, à l’intelligence artificielle (IA) et à l’informatique quantique sont concernées.

IBM et CentraleSupélec vont au-delà du projet AIDA

L’entreprise « s’est engagée dans ce partenariat avec les unités de recherche et d’enseignement de CentraleSupélec, dans le contexte ambitieux de Paris Saclay », a déclaré Béatrice Kosowski, présidente d’IBM France. Les équipes enseignantes de l’Ecole et ses élèves auront un accès facilité « au savoir-faire du groupe, en particulier dans le domaine de l’IA que [les entités] Consulting et Research développent sur le plateau de Saclay ».

En outre, des comités exécutifs croisés seront organisés.

Romain Soubeyran, directeur général de CentraleSupélec, s’est félicité du renforcement des collaborations entre l’établissement et l’entreprise sur des sujets stratégiques pour les deux parties. Ce partenariat doit permettre aux étudiants et enseignants-chercheurs de CentraleSupélec de travailler de manière « privilégiée » avec les collaborateurs d’IBM.

Concernant la recherche, IBM et CentraleSupélec citent la collaboration rapprochée entre le laboratoire des signaux et systèmes (L2S), unité mixte de recherche (UMR 8506) du CNRS, de CentraleSupélec et de l’Université Paris-Saclay, et les équipes de la firme technologique.

Avec le L2S, ils contribuent déjà au projet AIDA de R&D public/privé. L’ambition est de « positionner la France comme chef de file sur le marché de l’IA opérationnelle ».

(crédit photo © AdobeStock)