IoT : des déploiements dans tous les secteurs (ou presque)

Les chiffres sur l’IoT sont impressionnants, mélangeant les usages professionnels et les wearables de bien être destinés aux particuliers. Sur le terrain, les projets se multiplient…du transport à l’industrie en passant par la santé.

 Selon IHS, 20 milliards d’objets connectés en 2017 et 75 milliards avant 2025.  Du côté de Gartner, on parle de 20 milliards d’appareils reliés à Internet d’ici à 2020, qui s’ajouteront aux 8,5 milliards déjà installés en 2017.  Le volume annoncé des données générées par l’IoT est tout aussi impressionnant : selon IDC, il double tous les deux ans et dépassera les 40.000 milliards de giga-octets d’ici à 2020 dans le monde.

Principal biais de ces statistiques, la distinction est rarement claire entre les objets industriels et les « wearables » pour le  grand public (montres, bracelets connectés, objets domestiques…).

En France, selon l’institut Gfk, l’IoT grand public aurait franchi la barre du milliard d’euros en 2017, avec la vente de 5,2 millions d’objets connectés (soit une moyenne de 192 euros par device). « Le marché du ‘smart home’ se pose comme locomotive (…). Le secteur de la maison connectée a connu une progression de 42% en volume en France en 2017: ce sont essentiellement des produits liés à la sécurité et au confort de vie – caméras de sécurité, thermostats connectés et également le gros électroménager, qui présente « un fort potentiel de croissance ». 

Selon Forrester Research , dans les divers secteurs d’activité, la phase expérimentale est franchie. La combinaison de l’IoT, de l’intelligence artificielle et de la robotique intéresse désormais tous les secteurs.

Tous les secteurs  s’y intéressent 

L’IoT s’implante de plus en plus dans l’industrie manufacturière, comme le constate la fédération FIEEC, « L’optimisation de la chaine de process repose sur l’IoT et sur les systèmes cyber-physiques, positionné entre les robots, l’automatisation, l’intelligence artificielle, la  fabrication à partir de laser et la modélisation/simulation ».
Les usines connectées accèdent à des réseaux sur toute la planète : « L’objectif est d’optimiser la production en mettant en place des capteurs qui remontent les données nécessaires à l’analyse prédictive, à des traitements avec intelligence artificielle, et au suivi logistique des matières premières », observe la FiEEC.

Selon la fédération de l’industrie , tous les secteurs professionnels vont s’équiper en matériels connectés, notamment le « retail », l’agriculture et le transport. « L’apport de l’IoT s’accélère avec la convergence du Big Data, du Cloud et des infrastructures qui arrive à maturité ».

La robotique et l’automatisation des sites de production sont les premiers objectifs : « Les machines ne remplacent plus simplement la main d’oeuvre, mais apportent un gain qualitatif et une réelle valeur ajoutée, en plus des données cruciales utiles à la prise de décision. ». 

Cependant, certains industriels avec de lourds processus sécurisés, mis en place durant des années, avouent ne pas avoir les capitaux pour réinvestir…