iPhone 4 : « Ça balance pas mal » chez Microsoft

À quelques heures de la conférence de presse d’Apple, avis de tempête sur Cupertino. La compagnie, honnie par les consommateurs et moquée par Microsoft, est sommée de réagir par le Congrès américain.

Dérision quand tu nous tiens. On ne s’ennuie pas à la conférence Worldwide Partner de Microsoft… En effet, entre deux annonces sur les tablettes à venir, Kevin Turner, le directeur des opérations techniques de la société, casse du sucre sur le dos de son petit copain Apple, mais gentiment.

« L’iPhone 4, c’est un peu leur Vista à eux», déclarait-il ainsi. Certes, vu les problèmes de réception de l’iPhone 4 qui poussent Apple à organiser une conférence de presse en urgence ce 16 juillet, mieux vaut en rire.

Et encore, cette déclaration de Kevin Turner intervient en pleine tempête appleienne, peut-être sera-t-elle pire que celle de Microsoft mis à mal par Vista ? Rejeté par les consommateurs et par la presse spécialisée, l’iPhone 4, dont les ventes avaient pourtant très bien démarré (1,7 millions d’unités vendues les trois permiers jours), est en effet un scandale à la hauteur de la réputation de la firme de Cupertino.

Le sénateur Schumer appelle Apple à fournir une solution gracieuse à ses clients

Alors que le 12 juillet dernier, l’influent magazine de consommateurs américain, Consumer Reports, déconseillait tout net l’achat d’un iPhone 4, lui préférant son grand frère, l’iPhone 3 GS, d’autres voix s’élèvent ces derniers jours et affirment qu’Apple a délibérément commercialisé un smartphone défaillant. Et cela sans parler de plaintes portées devant les tribunaux par différents citoyens américains regroupés en « class-action » contre Apple et son distributeur AT&T.

Aujourd’hui, alors même qu’un membre du Congrès, le sénateur démocrate Charles Schumer, s’est engagé en faveur des consommateurs spoliés, de nombreux analystes affirment qu’Apple ne rappellera pas son iPhone.

Dans tous les cas, le sénateur s’est montré très clair, rapporte le Wall Street Journal. Il a demandé à Apple de fournir aux clients une explication écrite claire de la cause du problème de réception des iPhone 4 et de « prendre un engagement public pour y remédier à titre gracieux ».

Le quotidien affirme tout au long de cet article que cette affaire n’est autre que le résultat de la politique autoritariste menée par Steve Jobs. Ce dernier aurait en effet pressé la firme pour le lancement de ce téléphone alors qu’il avait connaissance de ce problème d’antenne défaillante.

La suite au sortir de la conférence de presse d’Apple.