Microsoft Office 15… du bout des doigts ?

La future mouture d’Office, l’intégré bureautique, de Microsoft devrait disposer d’un bouton pour activer le mode ‘touch’.

Entre le déploiement de nouveaux usages au doigt sur les trackpads qui équipent les ordinateurs portables ou sur les tablettes, avec en particulier le retour des tablettes Windows, le débarquement annoncé de Windows sur la plateforme ARM (projet WOA), et la version dans le nuage Office 365, nous assistons aujourd’hui à la multiplication des usages « du bout du doigt » auxquels l’intégré bureautique de Microsoft ne peut échapper.

Un bouton Touch Mode

Selon Mary-Jo Foley, du blogue All About Microsoft, qui n’a pas souhaité nommer sa source proche de l’éditeur, la prochaine version d’Office, l’intégré bureautique, connue actuellement sous le nom de code Office 15, devrait disposer d’un bouton Touch Mode qui permet de manipuler l’intégré bureautique au doigt.

Cette révélation vient confirmer la volonté de Microsoft de faire évoluer sa solution bureautique vers un modèle d’usages plus tactiles. À commencer par une version qui intègrerait un mode Metro, l’interface tactile en blocs rectangulaires attendue avec Windows 8 pour la fin 2012. Le mode touch, c’est à dire le pilotage de Windows et de ses applications du bout des doigts, est l’une des révolutions les plus attendues de la prochaine mouture de Windows, et Office ne devrait pas y échapper.

Définir les priorités

Pour autant, ce mode tactile, pour inévitable qu’il soit dans l’évolution des usages du poste de travail, ne serait pas la priorité de Microsoft. Office est d’abord une application de bureau aux usages classiques (à la souris donc), le tactile viendra après ! D’ou probablement la présence de ce bouton Touch Mode, qui indique bien que le touch n’est encore qu’une option pour la suite bureautique de Microsoft, et que son intégration ne s’impose que par l’arrivée de nouveaux supports tactiles sur lesquels la suite bureautique va se décliner.

Microsoft maintient son rythme d’adoption des nouvelles technologies, laissant ses concurrents essuyer les plâtres, par exemple sur les tablettes. Sa position de leader sur les outils de bureautique avec la suite Office lui permet d’adopter cette attitude réservée, même si l’arrivée de nouvelles plateformes permet à la concurrence de se détacher technologiquement des environnements de Microsoft. Une position d’attente qui convient en théorie à un leader, mais qu’il pourrait se faire rapidement grignoter, tant le rythme d’adoption des technologies ne cesse de s’accélérer.