Rétrospective : la saga PRISM

PRISM, cinq lettres qui mettent l’administration américaine dans l’embarras et ses services de renseignement sur la sellette. Focus sur l’affaire de la décennie.

Le programme PRISM de surveillance opéré par la NSA (National Security Agency) ne cesse de faire parler de lui. Il nous aura tenus en haleine tout l’été (voir par exemple « La NSA a les capacités de surveiller 75% du trafic Internet U.S. »).

Les déclarations ont été nombreuses. À commencer par celles de ceux souhaitant atténuer la gravité de l’action menée par la NSA :

La communauté ne s’est toutefois pas laissé attendrir. En particulier les tenants de l’open source, fervents défenseurs d’un Internet libre…

En tout état de cause, il est probable que la NSA bénéficie de la complicité de l’industrie IT. Quoique certains cherchent à jouer franc jeu, comme Microsoft, qui tente la transparence.

Des conséquences économiques graves

Quelles conséquences pour le gouvernement américain ? Certains estiment que l’industrie du cloud américaine pourrait faire les frais de cette affaire (voir « PRISM pourrait coûter 35 milliards de dollars au cloud américain »).

Barack Obama a pour sa part été contraint de répondre aux critiques émises contre PRISM :

Mais avait-il vraiment le choix ?

Une affaire loin d’être close

Certains acteurs se sont exprimés sur ce programme d’écoute dans nos colonnes :

Notre rédacteur Yves Grandmontagne a également fait plusieurs points sur cette affaire :

Chose sûre, les indiscrétions de l’ex agent du renseignement Edward Snowden n’ont pas encore fini de faire boule de neige. La masse des documents publiés nécessitera en effet encore de longs mois de vérifications avant de donner lieu à la publication d’articles par la presse.

En témoigne cette nouvelle affaire dévoilée le lundi 26 août 2013 avec le piratage du système de vidéoconférence de l’ONU par la NSA. Encore un coup dur pour l’administration américaine.

Crédit photo : © Frédéric Prochasson – Fotolia.com


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