La version Android de Chrome compresse les données

Une infrastructure de compression des données fait son apparition dans la version Android de Google Chrome. Elle permettra de réduire la consommation de bande passante de près de 60%.

Une nouvelle version bêta du navigateur web Google Chrome pour Android vient de voir le jour (elle est accessible ici). Elle offre de multiples nouveautés fonctionnelles, dont la plus intéressante est la compression des pages web, s’appuyant sur les serveurs et services de Google.

Une fonction proche de celle proposée par Opera Software, mais utilisant des outils ouverts et open source. À commencer par la compression des pages web, opérée via les librairies PageSpeed, la recompression des images en WebP, puis le transfert des données via le protocole SPDY et avec une compression gzip (et bientôt via Zopfli ?).

Deux points sont à noter. Pour des raisons de confidentialité des données, les pages sécurisées (https) ne passent pas par le proxy. Par contre les requêtes DNS sont prises en charge par les serveurs de Google. La firme en profite par la même occasion pour filtrer les sites dangereux.

Des gains en bande passante de près de 60% ont pu être mesurés. Plus de détails sur l’infrastructure de compression web de Google sont accessibles ici.

Une synchronisation plus poussée

Les fonctions de synchronisation du butineur sont également en progrès. En plus des données classiques (historique ou favoris), il sera maintenant possible de partager mots de passe et données de formulaires entre les moutures desktop et mobile de Chrome.

Une avancée qui sera probablement très appréciée, tant les terminaux mobiles se prêtent mal à la saisie de texte. Notez toutefois que cette fonctionnalité n’est active qu’en conjonction avec la version 26 ou supérieure de Google Chrome « desktop ». Un logiciel qui n’est aujourd’hui accessible qu’en mouture bêta.


Voir aussi
Quiz Silicon.fr – 10 questions sur Google